18/11/2020
Sur des milliers d'espèces de virus, il y en a plus d'une centaine qui déclenchent des pathologies plus ou moins graves chez l'homme. Le virus "découvert" en 2019, pas si nouveau que cela, fait donc désormais partie du paysage viral de notre planète.
Bien qu'il semble particulièrement contagieux, ce n'est pas le premier dans notre histoire à se balader sur toute la planète, on se rappelle de la grippe espagnole en 1918, ou la grippe de Hong Kong en 1968 qui firent bien plus de morts que ce virus qui fait l'actualité depuis 9 mois.
Ce qui me pose question c'est le traitement qu'on lui réserve en France et sur le plan international. On pourrait penser que c'est parce que la médecine a beaucoup évolué depuis 1968, qu'elle est devenue plus technique. Pourtant nous avons eu d'autres épidémies comme la grippe H5N1 il y a une dizaine d'années, qui a eu son lot de malades et de décès ; pourquoi traiter l'épidémie de la Covid 19 différemment des autres, pourquoi décider d'un état d'urgence sanitaire, alors que les chiffres de mortalité sont encore bien en dessous des chiffres de l'épidémie de grippe espagnole ou de grippe de Hong Kong ? Je n'ai pas de réponse unique à proposer mais une multitude de pistes à explorer. À chacun de se faire un avis...
Par contre ce qui est certain, c'est que les virus sont des organismes vivants qui existent depuis l'origine de l'humanité et qui existeront encore bien après nous. Si ils existent c'est qu'ils ont un rôle utile dans le fonctionnement du microcosme et du macrocosme de la Nature. La cohérence sans faille de la Nature qui cherche constamment à rétablir son équilibre, l'équilibre du vivant, n'est plus à démontrer. Elle corrige consciencieusement ce que l'homme, sûr de sa toute-puissance, dénature, perturbe, déséquilibre... Notre conscience et notre connaissance de l'environnement aussi est devenue plus technique.
Ce qui est certain aussi c'est qu'on ne tombe pas malade sans raison ou sur un coup du sort. Entre peur de la mort et peur de la malédiction, il nous faut évoluer dans nos émotions donc dans nos croyances. Il y a quasi 2500 ans, Hippocrate médecin grec, avait repéré que les déséquilibres (de nutrition, d'environnement, de la psyché, de l'âme...) dans notre vie étaient à l'origine de la maladie. Idem pour la médecine traditionnelle chinoise et l'ayurveda qui mettent en corrélation nos émotions/nos croyances/notre environnement avec nos maladies depuis plus de 4000 ans, et qui soignent et guérissent en suivant cette logique. Les peuples premiers nous l'enseignent aussi depuis des millénaires, c'est bien en vivant en harmonie avec la Nature et en la respectant qu'elle nous rend la pareille.
Alors pourquoi cautionnons-nous l'univers aseptisé vers lequel nous allons dans le traitement de cette épidémie ? Pourquoi avons-nous basculé dans la croyance que la Nature veut notre peau à tout prix, alors qu'elle nous (sup)porte, nous permet de respirer et nous nourrit jour après jour ? Encore une fois nous luttons contre le vivant au lieu de chercher à rétablir l'équilibre en nous... Nous créons le déséquilibre à l'extérieur de nous à l'image de celui qui règne à l'intérieur de nous... Et encore une fois la Nature joue son rôle et régule cette épidémie comme elle a régulé les précédentes...
Je crois que nous avons besoin d'humilité pour comprendre que nous ne sommes pour rien ou si peu dans l'équilibre global de la planète. Et nous avons besoin de confiance également dans le fait que ce déséquilibre trouvera une issue favorable comme les autres, car la Nature y veillera.
Nous n'avons pas besoin de nous protéger du vivant et donc des virus, nous avons besoin d'honorer le vivant en nous et de laisser aller, voire solutionner, nos déséquilibres internes. Si nous tombons malade, soignons-nous et cherchons à comprendre ce qui, en nous, a perturbé notre équilibre.
Paix.
Anaïs Favre